Editorial

“Une Constitution imposée est un cadeau empoisonné.”

todayMay 26, 2025

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L’éditorial de Info Reflex soulève des inquiétudes profondes concernant l’exclusion des Haïtiens de la diaspora dans le processus de réforme constitutionnelle, tout en pointant du doigt la participation supposée d’étrangers. Cette situation alimente des craintes de dépossession nationale et de mise sous tutelle étrangère. Voici une analyse et des pistes d’action possibles :

1. Pourquoi cette situation est-elle problématique ?
Exclusion des Haïtiens de l’étranger : La diaspora haïtienne (environ 4 millions de personnes) contribue économiquement et culturellement au pays (transferts de fonds, expertise). Son exclusion affaiblit la légitimité du processus.

Ingérence étrangère présumée : Si des acteurs non-haïtiens influencent la rédaction de la Constitution, cela pourrait menacer la souveraineté nationale, en particulier dans un contexte de crise politique et d’interventions internationales controversées (comme le rôle du CIP, des ONG, ou de certains pays).

Risque d’une Constitution illégitime : Un texte conçu sans consultation large risque d’être rejeté par la population, exacerbant l’instabilité.

2. Que faire pour contrer cette “atrocité” ?
Actions immédiates :
Mobilisation de la diaspora :

Pétitions, plaidoyers via des associations haïtiennes à l’étranger.

Pressions sur les ambassades et gouvernements hôtes pour dénoncer l’exclusion.

Médias et sensibilisation :

Investigations pour révéler les acteurs étrangers impliqués.

Campagnes en créole et français pour informer les Haïtiens à l’intérieur du pays.

Résistance institutionnelle :
Saisir la justice haïtienne (si encore fonctionnelle) pour contester la légalité du processus.

Exiger des garanties via des organismes internationaux (ONU, OEA), en insistant sur le droit à l’autodétermination.

Pression internationale ciblée :
Interpeller les pays “amis d’Haïti” (États-Unis, Canada, France) pour qu’ils conditionnent leur aide au respect de l’inclusion démocratique.

3. Qui sont les “apatrides” évoqués ?
L’éditorial semble viser :

Une élite politique accusée de servir des intérêts étrangers plutôt que ceux du peuple.

Certains membres du gouvernement ou du CIP (Conseil Impérial Présidentiel, si allusion à une structure non élue).

Des lobbyistes ou consultants internationaux impliqués dans la réforme.

4. Risques à long terme
Si cette Constitution est imposée :

Division accrue entre la diaspora et le pays.

Perte de confiance dans les institutions, avec risque de soulèvements populaires.

Précédent dangereux pour d’autres réformes (privatisations, sécurité nationale).

Conclusion.
La bataille pour une Constitution haïtienne par et pour les Haïtiens nécessite une alliance entre la société civile locale, la diaspora et des partenaires internationaux transparents. L’objectif doit être un processus inclusif, sans ingérence étrangère opaque, pour éviter un nouvel échec historique.

“Une Constitution imposée est un cadeau empoisonné.” — Réflexion haïtienne.

À suivre : Les réactions des partis politiques, de la diaspora et de la COREH (Commission pour la Réforme de l’État Haïtien, si active).

Written by: haitiadmin

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