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« Annexion 2030 : Le plan derrière le chaos »
Il s’agit de mouvements calculés dans le cadre d’un plan plus profond et plus sinistre. Quel est l’objectif ultime ? Annexer Haïti à la République dominicaine d’ici 2030.
Ce qui semblait jadis impensable est aujourd’hui de plus en plus clair. Le chaos que nous vivons n’est pas une simple conséquence de l’incompétence ou du hasard. Il s’agit d’une stratégie, soigneusement élaborée, déployée étape par étape sous nos yeux, avec un objectif final : effacer Haïti en tant qu’État souverain.
L’idée d’une annexion progressive d’Haïti à la République dominicaine circule depuis plusieurs années dans certains cercles diplomatiques, économiques et militaires. On l’enrobe de mots comme « stabilisation régionale », « intégration binationale », « sécurité collective », mais le fond reste le même : Haïti ne doit plus exister en tant que nation indépendante.
1. Le chaos comme méthode
Regardons froidement les faits.
Pourquoi les hommes armés ont-ils attaqué des institutions clés ? Pourquoi ont-ils été autorisés à semer la terreur dans des quartiers populaires sans réelle résistance ? Pourquoi a-t-on affaibli systématiquement les forces de police, laissé pourrir l’appareil judiciaire, et bloqué toute tentative sérieuse de réforme politique ?
Parce que l’instabilité est devenue l’outil principal de cette stratégie.
Le plan consiste à rendre Haïti ingouvernable, pour mieux convaincre la communauté internationale — et même une partie de la population haïtienne désespérée — que la seule solution, c’est une forme de tutelle, voire une fusion avec son voisin.
Et cela commence toujours de la même manière : on affame, on traumatise, on divise. Ensuite, on propose une fausse solution : « Laissez-nous vous sauver… mais à nos conditions. »
2. Une guerre psychologique contre le peuple
La terreur est une arme psychologique. Chaque rafale entendue, chaque quartier vidé, chaque famille déplacée, chaque marché incendié, participe à cette guerre de l’usure. On veut que le peuple perde espoir. Que les jeunes fuient. Que les classes moyennes se taisent. Que les élites s’exilent ou se soumettent.
Mais surtout, on veut que les Haïtiens se perçoivent comme incapables de se gouverner eux-mêmes. C’est la base idéologique du projet annexionniste.
Et pendant ce temps, les gangs, ces enfants du système, sont utilisés. Instrumentalisés. On leur donne des armes, du pouvoir, de la visibilité. Puis viendra leur chute. Car l’histoire est toujours la même : après avoir semé le chaos, on supprime les semeurs.
Ils ne font pas partie du futur qu’on veut imposer à Haïti. Ils sont des pions sacrifiables.
3. Une guerre économique et territoriale
La République dominicaine, elle, avance ses pions doucement. Elle construit un mur, durcit sa politique migratoire, intensifie ses investissements sur les terres haïtiennes, contrôle des zones stratégiques comme Ouanaminthe, Dajabón, et lorgne sur les ressources naturelles du pays — eau, mines, littoraux.
Pendant que nous nous battons entre nous, notre territoire se fragmente. Des secteurs entiers sont déjà contrôlés par des intérêts étrangers. Le pays est morcelé, vendu, exploité… et le peuple est écarté de la table.
À l’horizon 2030, si rien ne change, Haïti risque de n’être plus qu’un souvenir administratif, une région absorbée dans une grande entité dominicaine à visage multinational.
4. Alors, que doit faire le peuple haïtien ?
Voici la vraie question. Et la réponse ne peut pas être simple. Mais elle existe.
a. Reprendre notre dignité collective
Tout commence par un refus ferme : refuser la peur, refuser l’humiliation, refuser la résignation. Chaque citoyen doit prendre conscience de sa valeur et de son rôle dans la défense du pays.
b. Construire des réseaux de résistance communautaire
Dans chaque quartier, chaque commune, chaque section rurale, il faut des comités citoyens, indépendants, formés, organisés, capables d’alerter, de s’entraider, de surveiller les mouvements suspects. L’État est absent ? Le peuple doit occuper l’espace.
c. Réécrire le récit national
Tant que les jeunes haïtiens n’auront pas une image positive d’eux-mêmes, ils seront vulnérables à toutes les manipulations. Il faut réinvestir dans l’éducation, dans les arts, dans les médias. Il faut reconstruire l’identité haïtienne avec fierté et vérité.
d. Exiger des comptes et de la transparence
Chaque mission étrangère, chaque accord signé, chaque budget voté doit être public, discuté, décortiqué. Il faut une vigilance citoyenne permanente. Le peuple haïtien ne doit plus déléguer son destin à des élites corrompues ou à des mains invisibles.
e. Organiser une vraie transition nationale
Pas un simulacre avec les mêmes figures recyclées. Pas un carnaval politique. Une vraie transition citoyenne, avec des objectifs clairs, un calendrier transparent, et un engagement ferme pour la refondation de l’État.
En conclusion
L’annexion de Haïti n’est pas une fiction. C’est un scénario possible, qui avance à pas masqués. Mais il n’est pas inévitable.
Ce peuple qui a renversé l’esclavage peut encore renverser le plan. Ce peuple qui a inspiré le monde entier peut se relever, à condition d’ouvrir les yeux, de s’unir, et de s’organiser.
Haïti n’est pas à vendre. Haïti n’est pas à donner. Haïti n’est pas à annexer.
Haïti est à reconstruire. Par nous. Pour nous. Et avec nous.
Written by: haitiadmin
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