Haïti : Un pays oublié, victime d’un complot international

ÉDITORIAL INFO REFLEX
Haïti : Un pays oublié, victime d’un complot international

Haïti. Ce nom évoque une victoire historique : celle d’un peuple noir qui, par sa détermination, renversa l’ordre colonial mondial en 1804. Mais aujourd’hui, Haïti n’est plus célébrée. Elle est ignorée, méprisée, abandonnée, prise au piège d’un complot complexe, mêlant intérêts économiques, géopolitiques et racistes.

Pourquoi ce silence ? Pourquoi cet abandon ? Pourquoi cette haine entretenue contre un peuple qui a simplement voulu être libre ?

La trahison des Droits de l’Homme

Face aux persécutions et humiliations que subissent nos frères et sœurs en République Dominicaine, le monde garde un silence assourdissant. Là où l’on attendait des condamnations fermes des grandes ONG internationales — Amnesty International, Human Rights Watch, et d’autres — on ne reçoit que de vagues communiqués, noyés dans l’indifférence.

Où sont ces organisations si promptes à s’indigner lorsque d’autres peuples sont discriminés ? Pourquoi ce double standard quand il s’agit des Haïtiens ?

La réponse est brutale : il y a un poids, deux mesures. L’oppression des Haïtiens ne gêne pas ceux qui dominent le discours mondial des droits de l’homme. Au contraire, elle sert des intérêts stratégiques.

L’oppression dominicaine : une mécanique programmée

En République Dominicaine, une campagne systématique vise à déshumaniser les Haïtiens. Sous couvert de “souveraineté nationale” ou de “protection culturelle”, on assiste à une véritable épuration ethnique : rafles, expulsions brutales, déportations massives — y compris de Dominicains de souche haïtienne.

Une idéologie dangereuse se répand : celle d’un nationalisme radical teinté de suprémacisme, que certains n’hésitent plus à comparer à du néo-nazisme.

Les attaques ne sont pas que physiques. Elles sont psychologiques, médiatiques, administratives. On prive les Haïtiens de papiers, d’accès à l’éducation, aux soins, aux droits élémentaires. On efface leur humanité.

Qui est derrière ce complot contre Haïti ?

1. Les élites économiques régionales et internationales veulent garder Haïti dans un état de dépendance permanente pour mieux exploiter ses ressources et sa main-d’œuvre.

2. Les puissances occidentales, en particulier certains secteurs aux États-Unis et en Europe, considèrent Haïti comme un “problème à contenir”, non comme un partenaire à aider.

3. Les élites dominicaines ultra-nationalistes voient dans l’effondrement d’Haïti une opportunité : récupérer des terres, contrôler davantage de main-d’œuvre immigrante, renforcer leur pouvoir interne.

4. Certains acteurs internationaux liés à la gestion des “fonds humanitaires” profitent du chaos haïtien : chaque crise, chaque désastre devient un marché lucratif pour des ONG, des consultants, des agences d’aide.

Pourquoi Haïti dérange encore aujourd’hui

Haïti reste, dans l’imaginaire collectif mondial, une anomalie historique : un petit pays noir qui a défié l’ordre colonial, qui a fait tomber Napoléon en Amérique.
Cette histoire gêne ceux qui ont bâti leur pouvoir sur l’exploitation et la soumission.

C’est pour cela que, depuis plus de deux siècles, Haïti est puni :

Par l’isolement diplomatique.

Par l’asphyxie économique (rappelons la dette imposée par la France en 1825).

Par l’ingérence constante sous couvert d’aide.

Par la diabolisation dans les médias.

Quelle voie pour sortir du piège ?

Le moment est venu pour Haïti de comprendre que personne ne viendra la sauver.

Nous devons reconstruire notre souveraineté intellectuelle : cesser de croire aux sauveurs étrangers.

Nous devons organiser la diaspora : qu’elle soit une force politique et économique.

Nous devons soutenir une presse indépendante et courageuse, qui expose les manipulations et éclaire notre peuple.

Nous devons exiger des comptes aux élites internes, qui se font souvent complices du système international au détriment du peuple.

Seule une unité nationale forte, éclairée et déterminée pourra briser l’étau.

🎙️ Conclusion

À Info Reflex, nous n’avons pas peur de dire la vérité.
Nous refusons le silence.
Nous refusons l’effacement.
Haïti est un symbole mondial de liberté. Il est temps que ce symbole retrouve sa force.

À ceux qui croient pouvoir effacer notre peuple, nous répondons : Haïti vivra. Et Haïti vaincra.